Édition du jeudi 26 mai 2016
Plus de 70 00 policiers et gendarmes mobilisés pour l'Euro, le GIGN pour le Tour de France
Six mois après les attentats de Paris et Saint-Denis et dans « un contexte particulier […] de risque terroriste très élevé », toute l’attention est portée sur les deux événements sportifs majeurs organisés cet été dans l’Hexagone, l’Euro et le Tour de France 2016.
Alors que des dysfonctionnements sont apparus dans le dispositif de sécurité (attroupements massifs aux points d’entrée, débuts d’incendie, fumigènes et bouteilles en verre introduits en tribunes), samedi au Stade de France lors de la finale de la Coupe de France, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a détaillé, hier, les moyens qui seront mis en place pour le championnat d’Europe de football.
En tout, ce sont plus de 90 000 personnes, agents de l’Etat, des collectivités locales, personnels de sécurité privée et bénévoles, qui assureront la sécurité lors de l’Euro 2016. Parmi eux, 42 000 policiers, 30 000 gendarmes et 13 000 agents de sécurité privée seront mobilisés. Pour compléter ce dispositif, « les maires des villes-hôtes pourront par ailleurs mobiliser, s’ils le souhaitent, les effectifs de police municipale et les agents de surveillance de la voie publique de leur commune », a précisé Bernard Cazeneuve.
Si, à l’intérieur des stades, la sécurité revient à l’organisateur de l’événement – la société Euro 2016 SAS – , dans les fan-zones – espaces dédiés à la retransmission télévisée des matchs – , celle-ci est à la charge des collectivités territoriales. Ces sites seront « nécessairement clos, vidéoprotégés et aux accès contrôlés », a expliqué le ministre de l’Intérieur. L’Etat a d’ores et déjà prévu de prendre à son compte 80 % du financement total des systèmes de vidéosurveillance des fan-zones dont la sécurisation a été réévaluée à 24 millions d’euros le mois dernier par le ministre des Sports Patrick Kanner. En dehors de ces fan-zones, la retransmission éventuelle des matchs ne sera pas autorisée dans les espaces publics ouverts mais uniquement « dans des lieux clos dont l’espace pourra être contrôlé » tels que des stades, des salles omnisports, des salles de spectacle…
Cet événement doit réunir, du 10 juin au 10 juillet, 24 sélections et plus de 2,5 millions de spectateurs dans les stades lors des 51 matchs qui se tiendront dans les villes de Lille, Lens, Paris, Saint-Denis, Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux, Toulouse, Marseille et Nice.
Alors que l’Euro se poursuivra, le Tour de France s’élancera, quant à lui, le 2 juillet depuis le Mont-Saint-Michel. Là aussi, Bernard Cazeneuve vient d’annoncer, ce mardi, les mesures prises pour assurer la sécurité et le bon déroulement de cette 103e édition du Tour de France.
Ainsi, au moins 23 000 gendarmes et policiers seront présents au bord des routes de la Grande boucle. « Des évaluations sont actuellement en cours afin d’examiner si nous devons rehausser encore, ici ou là, ce niveau d’engagement », a indiqué Bernard Cazeneuve. « Au-delà de ce service d’ordre de grande ampleur, le Tour continuera, cette année encore, à pouvoir bénéficier de l’escorte assurée par 50 motocyclistes de la Garde Républicaine, tandis que 12 policiers permanents accompagneront les coureurs pendant toute la durée de la course », a détaillé le ministre.
Mais, surtout et pour « la première fois », le GIGN – l’unité d’élite de la gendarmerie – accompagnera le Tour de France tout au long de l’épreuve. Il devra « se tenir prêt à intervenir à tout moment en cas de besoin », a demandé Bernard Cazeneuve. Il adressera « dans les prochains jours une circulaire aux préfets concernés leur demandant d’activer leur centre opérationnel départemental (COD) ». Il a également demandé aux directeurs généraux des forces de sécurité intérieure et de la sécurité civile, « d’être représentés en permanence au sein du PC » de sécurité du Tour de France et a désigné un membre du corps préfectoral, intégré au PC organisateur, afin de coordonner « l’ensemble des équipes du ministère de l’Intérieur et qui sera le point de contact privilégié des préfets des départements traversés ».
Par ailleurs, les services de sécurité du Tour travailleront avec leurs homologues d'Espagne, d'Andorre et de Suisse, trois pays par lesquels la Grande boucle 2016 passera. Celle-ci, qui durera trois semaines, doit accueillir de 10 à 12 millions de spectateurs le long de son parcours qui s’étale sur 3 500 kilomètres. Il s’agit du troisième événement sportif mondial, diffusé dans 190 pays, couvert par 2 000 journalistes et regardé par 3,5 milliards de téléspectateurs.
Bernard Cazeneuve n'a pas exclu des interdictions de manifester alors que la France est en proie à une vive agitation sociale autour de la loi Travail. « C'est une possibilité ouverte, dès lors que la sécurité ne peut pas être garantie par la mobilisation des forces de l'ordre », a-t-il prévenu.
Alors que des dysfonctionnements sont apparus dans le dispositif de sécurité (attroupements massifs aux points d’entrée, débuts d’incendie, fumigènes et bouteilles en verre introduits en tribunes), samedi au Stade de France lors de la finale de la Coupe de France, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a détaillé, hier, les moyens qui seront mis en place pour le championnat d’Europe de football.
En tout, ce sont plus de 90 000 personnes, agents de l’Etat, des collectivités locales, personnels de sécurité privée et bénévoles, qui assureront la sécurité lors de l’Euro 2016. Parmi eux, 42 000 policiers, 30 000 gendarmes et 13 000 agents de sécurité privée seront mobilisés. Pour compléter ce dispositif, « les maires des villes-hôtes pourront par ailleurs mobiliser, s’ils le souhaitent, les effectifs de police municipale et les agents de surveillance de la voie publique de leur commune », a précisé Bernard Cazeneuve.
Si, à l’intérieur des stades, la sécurité revient à l’organisateur de l’événement – la société Euro 2016 SAS – , dans les fan-zones – espaces dédiés à la retransmission télévisée des matchs – , celle-ci est à la charge des collectivités territoriales. Ces sites seront « nécessairement clos, vidéoprotégés et aux accès contrôlés », a expliqué le ministre de l’Intérieur. L’Etat a d’ores et déjà prévu de prendre à son compte 80 % du financement total des systèmes de vidéosurveillance des fan-zones dont la sécurisation a été réévaluée à 24 millions d’euros le mois dernier par le ministre des Sports Patrick Kanner. En dehors de ces fan-zones, la retransmission éventuelle des matchs ne sera pas autorisée dans les espaces publics ouverts mais uniquement « dans des lieux clos dont l’espace pourra être contrôlé » tels que des stades, des salles omnisports, des salles de spectacle…
Cet événement doit réunir, du 10 juin au 10 juillet, 24 sélections et plus de 2,5 millions de spectateurs dans les stades lors des 51 matchs qui se tiendront dans les villes de Lille, Lens, Paris, Saint-Denis, Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux, Toulouse, Marseille et Nice.
Alors que l’Euro se poursuivra, le Tour de France s’élancera, quant à lui, le 2 juillet depuis le Mont-Saint-Michel. Là aussi, Bernard Cazeneuve vient d’annoncer, ce mardi, les mesures prises pour assurer la sécurité et le bon déroulement de cette 103e édition du Tour de France.
Ainsi, au moins 23 000 gendarmes et policiers seront présents au bord des routes de la Grande boucle. « Des évaluations sont actuellement en cours afin d’examiner si nous devons rehausser encore, ici ou là, ce niveau d’engagement », a indiqué Bernard Cazeneuve. « Au-delà de ce service d’ordre de grande ampleur, le Tour continuera, cette année encore, à pouvoir bénéficier de l’escorte assurée par 50 motocyclistes de la Garde Républicaine, tandis que 12 policiers permanents accompagneront les coureurs pendant toute la durée de la course », a détaillé le ministre.
Mais, surtout et pour « la première fois », le GIGN – l’unité d’élite de la gendarmerie – accompagnera le Tour de France tout au long de l’épreuve. Il devra « se tenir prêt à intervenir à tout moment en cas de besoin », a demandé Bernard Cazeneuve. Il adressera « dans les prochains jours une circulaire aux préfets concernés leur demandant d’activer leur centre opérationnel départemental (COD) ». Il a également demandé aux directeurs généraux des forces de sécurité intérieure et de la sécurité civile, « d’être représentés en permanence au sein du PC » de sécurité du Tour de France et a désigné un membre du corps préfectoral, intégré au PC organisateur, afin de coordonner « l’ensemble des équipes du ministère de l’Intérieur et qui sera le point de contact privilégié des préfets des départements traversés ».
Par ailleurs, les services de sécurité du Tour travailleront avec leurs homologues d'Espagne, d'Andorre et de Suisse, trois pays par lesquels la Grande boucle 2016 passera. Celle-ci, qui durera trois semaines, doit accueillir de 10 à 12 millions de spectateurs le long de son parcours qui s’étale sur 3 500 kilomètres. Il s’agit du troisième événement sportif mondial, diffusé dans 190 pays, couvert par 2 000 journalistes et regardé par 3,5 milliards de téléspectateurs.
Bernard Cazeneuve n'a pas exclu des interdictions de manifester alors que la France est en proie à une vive agitation sociale autour de la loi Travail. « C'est une possibilité ouverte, dès lors que la sécurité ne peut pas être garantie par la mobilisation des forces de l'ordre », a-t-il prévenu.
A.W.
Télécharger le dossier de presse sur la sécurité de l’Euro 2016. Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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